Nouvel échec en septembre. On s'était dit : nouveau donneur + stimulation ça devrait le faire, mais non.
Bon, il nous en reste encore deux.
En octobre nous étions parti pour tenter une nouvelle insémination mais comme ce premier essai sous stimulation a échoué, ils nous demandent maintenant de faire une échographie à J2 ou J3 en plus de l'échographie vers J10. Le but étant de vérifier le nombre de follicules présents avant traitements stimulants.
Et en octobre, ma femme avait trop de follicules pour qu'ils veuillent tenter l'insémination face à un trop grand risque de grossesse multiple.
Ce qui est assez rageant car elle a plein de follicules naturellement et pourtant les IA ne fonctionnent pas. Mais pour un traitement par stimulation ovarienne elle en a trop et donc on ne fait pas l'IA non plus.
C'est à se cogner la tête sur les murs.
Echographies:
A noter que chez nous, les centres radiologiques ont tous fermés les uns après les autres depuis 6 mois. Sur 5, il nous reste l'hôpital et une clinique sur la ville voisine. Du coup réussir à avoir un rendez-vous, dans les 48 à 72h qui suivent le premier jour de règle c'est juste Koh Lanta (les délai d'attente sont de plus d'un mois normalement). Et c'est au bon vouloir des secrétaires du coup. Entre celles qui sont ultra compréhensives et qui te disent de passer à la première heure, en mode furtif vite-fait bien-fait pour faire l'examen sans réellement de rdv, celles qui refusent de te donner un rdv (car elles n'ont juste pas de créneau en fait) et celles qui t'envoient bouler car "vous êtes suivis en Belgique? Bah vous allez en Belgique" ...
Cette fois-ci par exemple, elle passe son écho à 30 minutes de la maison car pas du tout de place sur l'hosto ou la clinique.
C'est toujours une grosse grosse source d'angoisse pour ma femme
(car c'est elle qui prend les rdv en fonction de son planning et donc doit batailler au téléphone (1h (!) cette fois-ci pour trouver un rdv)) et les 3/4 du temps maintenant elle s'y rend seule car nos plannings ne concordent pas du tout.
Et comme, ENCORE UNE FOIS, si insémination il y a, elle aura lieu sur un week-end travaillé, et que je ne peux pas me libérer, bah elle ira aussi seule faire l'insémination.
Du coup je culpabilise un max de ne plus pouvoir l'accompagner comme au début. J'ai l'impression de complètement l'abandonner dans les démarches, c'est chaud.
Au terme de ces deux derniers essais, si ça ne fonctionne pas, on arrête les démarches en Belgique (trop de frais, trop de stress pour allier examens en France et en Belgique).
Si un rapatriement du dossier et des démarches en France peut être possible, sans tout recommencer depuis le début (et surtout sans avoir à se taper l'aval de Cochin), alors on envisagera de voir si on tente une FIV.
Sinon je crois qu'on laissera juste complètement tomber le projet bébé.