Le déni des parents
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- Pierre moussue
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Re: Le déni des parents
De mon côté, il y a toujours un soucis de mégenrage avec ma mère (transition débutée il y a 8 ans, terminée il y a 3 ans). Elle fait encore l'erreur des accords devant moi, quand je ne suis pas là , c'est pire (elle me fait passé pour une fille aux yeux d'une voisine à elle et un couple de ses amis). J'ai assez écrit et parlé, posé des ultimatums, dis stop, elle continue, bah tant pis, elle se trahie elle-même, un jour ou l'autre la voisine va se rendre compte du mensonge et là , ben faudra que ma mère devra assumer... Pour le reste de la famille, que dire? qu'ils font des efforts quand je suis là , mais par derrière je ne sais pas. Et ceux-là , je n'ai juste pas envie de me prendre la tête pour des gens avec qui je ne vis pas.
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- Caillou
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Re: Le déni des parents
Je me reconnais là -dedans aussi, mes parents me mégenrent (dans mon dos, en disant "elle" etc) mais aussi devant moi... après j'ai seulement fait mon CO en novembre donc je me dis qu'ils ont peut-être besoin de temps...
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16/11/21 : première séance orthophonie
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- Miro
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Re: Le déni des parents
C'est compréhensible que les gens aient besoin de temps, ils n'ont pas fait le trajet que chacun de nous a fait dans sa tête. Cela dit, au bout de plusieurs années, je trouve ça quand même abusif de ne pas faire d'effort. Ca signifie que les gens en question n'ont pas changé de regard sur la personne trans devant eux, donc n'ont pas voulu comprendre son parcours.
(Je pense à mon psy qui m'a mégenré jusqu'à ce que, tout à coup, il change son regard, comprenne, et switche durablement. Bon, vous allez me dire que c'est son métier de faire attention à ce que disent les gens devant lui, mais tout de même, il revenait de loin, c'est moi qui ai dû lui apprendre les mots "cisgenre" et "transgenre" - il disait "transexuel" et ne connaissait pas "cisgenre")
(Je pense à mon psy qui m'a mégenré jusqu'à ce que, tout à coup, il change son regard, comprenne, et switche durablement. Bon, vous allez me dire que c'est son métier de faire attention à ce que disent les gens devant lui, mais tout de même, il revenait de loin, c'est moi qui ai dû lui apprendre les mots "cisgenre" et "transgenre" - il disait "transexuel" et ne connaissait pas "cisgenre")
Dans la vie, il n'y a pas de justice, sauf qu'on doit apprendre à dire merci pour les souffrances endurées.
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- Pierre moussue
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Re: Le déni des parents
Pareil, j’ai débuté ma transition il y a +/- 5 ans et je vais faire ma dernière opération dans 2 mois. Elle adore me sortir que c’est l’habitude, ou que c’est moins grave que la réaction de mon père (qui a d’abord été dans le rejet bien transphobe… puis a « fait avec » en mode fantôme on va dire). Elle refuse de comprendre que le mégenrage est douloureux / énervant, peut-être même plus d’une personne qui prétend me soutenir. Enfin elle dit ça mais aussi que je devrais être reconnaissant d’avoir du soutien.Magnus a écrit : ↑25 mars 2022 21:17De mon côté, il y a toujours un soucis de mégenrage avec ma mère (transition débutée il y a 8 ans, terminée il y a 3 ans). Elle fait encore l'erreur des accords devant moi, quand je ne suis pas là , c'est pire (elle me fait passé pour une fille aux yeux d'une voisine à elle et un couple de ses amis). J'ai assez écrit et parlé, posé des ultimatums, dis stop, elle continue…
Si j’étais mauvaise langue, je dirais que ça veut dire que le soutien ne va pas de soi
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- Pierre moussue
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Re: Le déni des parents
je te comprend... la mienne a osé me sortir que je devrais être content qu'elle ne m'ai pas mis à la porte quand je lui ai fait mon CO..... sauf qu'elle n'arrêtait pas de me harceler pour que j'arrête de transitionner, me menaçait de me mettre dehors si 1. je prenais des hormones, puis 2. si je me faisais opéré de la mammec....... dans le 1er cas on était colocataires donc si elle me mettait dehors, elle se pénalisait avec un loyer de 630 euros... pour la mammec, il y a eu du retard à cause de la CPAM, du coup j'ai eu mon studio avant l'opé...
j'ai arrêté d'espérer du soutient de sa part il y a longtemps, bien avant ma transition (ancien élève harcelé de la fin de primaire jusqu'au lycée, elle n'a jamais levé le petit doigt, préférant son travail et l'argent que lui rapportait la pension alimentaire plutôt que d'aider son gamin...). le jour ou elle se trouvera dans l'embarras face à une situation qu'elle a elle-même créée (et ça arrivera plus vite qu'elle ne le crois), je ne viendrai pas l'aider, il lui faudra assumer seule ses âneries. elle "se trompe" encore parfois, devant moi, donc je lui fait reformuler, ça lui plait pas évidemment, mais tant pis pour elle...
j'ai arrêté d'espérer du soutient de sa part il y a longtemps, bien avant ma transition (ancien élève harcelé de la fin de primaire jusqu'au lycée, elle n'a jamais levé le petit doigt, préférant son travail et l'argent que lui rapportait la pension alimentaire plutôt que d'aider son gamin...). le jour ou elle se trouvera dans l'embarras face à une situation qu'elle a elle-même créée (et ça arrivera plus vite qu'elle ne le crois), je ne viendrai pas l'aider, il lui faudra assumer seule ses âneries. elle "se trompe" encore parfois, devant moi, donc je lui fait reformuler, ça lui plait pas évidemment, mais tant pis pour elle...