trans et psychiatrie
Posté : 27 mai 2019 16:56
en bref, je suis suivie en psy depuis que j'ai 17 ans.... Scarifications au début...
Puis ils m'ont étiqueté "schizo-affectif" depuis quelques années maintenant.
Comme je le disais dans ma présentation, la première psy à qui j'ai parlé de trans-identité m'a renvoyé un "c'est votre point délirant"... Bref. la porte. Fermée. alors qu'à cette époque j'avais commencé à m'accepté comme tel. Je me bandais le torse, j'avais les cheveux courts, courts... et surtout, je savais plus ou moins qui j'étais...
Mais personne n'a été à mon écoute à ce moment là.... C'était je crois en 2011...
Depuis, j'ai commencé à mélanger les styles.. jusqu'à l'ultra-féminisation... Maquillage tous les jours ou presque, petites robes... etc.. etc...
Je n'en ai jamais reparlé, et je me suis convaincue que "j'étais" une fille.. Je me suis renié, je me mentais à moi même.... pour y croire... ou du moins essayer...
Bref...
Actuellement, je suis dans un Hôpital de Jour, depuis janvier 2018. Là-bas aussi, j'étais la fille, celle qui s'assumait comme telle... mais pas du tout au fond de moi...
Au début, je n'en ai pas parlé, même pas que j'étais attirée par les filles...
Puis, le travail avançant, avec l'infirmière qui est ma référente, E., je lui ai parlé de mon attirance envers une fille que je connais... depuis Février je pense..
On a parlé, beaucoup là dessus.. mais pas un mot sur mon identité sexuelle... (puisque, c'était du délire!! grrr!!!)
et voilà qu'il y a presque 3 semaines je suis allée dans cette asso. Et ça m'a ouvert les yeux, ouvert le coeur. ça m'a ouvert l'âme..
surtout ça m'a permis de (re)devenir moi même.
Assumer.
et le dire...
Mercredi dernier, j'en ai parlé à M. (une autre infirmière), plus jeune, on a pas mal parlé, je lui ai dit, je lui ai dit, que je me sentais "homme".. que je ne m'identifiais pas au genre féminin... et (Enfin!) elle a été à l'écoute. pas de jugement.
Le vendredi, vite fait j'ai vu E., contente pour moi... l'entretien, c'était aujourd'hui....
en partant, vendredi, (j'étais arrivée en jeans, baskets, chemise...), une autre des inf' m'a encouragée, à m'habiller comme ça.. puisque, je m'épanoui.
Aujourd'hui, j'ai eu entretien avec E. on a parlé un peu. elle m'a rassuré, ce n'est pas une maladie.
cet aprem, M. m'a même demandé si je pensais déjà aux hormones... (là c'est un peu précipité... quand même...)
entre temps, ma salle de bain s'est vidée de tout mon maquillage et autres produits... je change de fringue, de style. J'ose enfin être moi. Je suis moi, comme ça.
Et je me sens tellement apaisée...
Tout rentre dans l'ordre, stop les grignotages/boulimie... , reprise du sport par plaisir et besoin...
ça va mieux.
Je vais mieux...
dire qu'il aura fallu plus de 8 ans....
demain rdv avec le psychiatre... il faudra que j'en parle avec lui. J'espère qu'il sera réceptif. J'espère..
Puis ils m'ont étiqueté "schizo-affectif" depuis quelques années maintenant.
Comme je le disais dans ma présentation, la première psy à qui j'ai parlé de trans-identité m'a renvoyé un "c'est votre point délirant"... Bref. la porte. Fermée. alors qu'à cette époque j'avais commencé à m'accepté comme tel. Je me bandais le torse, j'avais les cheveux courts, courts... et surtout, je savais plus ou moins qui j'étais...
Mais personne n'a été à mon écoute à ce moment là.... C'était je crois en 2011...
Depuis, j'ai commencé à mélanger les styles.. jusqu'à l'ultra-féminisation... Maquillage tous les jours ou presque, petites robes... etc.. etc...
Je n'en ai jamais reparlé, et je me suis convaincue que "j'étais" une fille.. Je me suis renié, je me mentais à moi même.... pour y croire... ou du moins essayer...
Bref...
Actuellement, je suis dans un Hôpital de Jour, depuis janvier 2018. Là-bas aussi, j'étais la fille, celle qui s'assumait comme telle... mais pas du tout au fond de moi...
Au début, je n'en ai pas parlé, même pas que j'étais attirée par les filles...
Puis, le travail avançant, avec l'infirmière qui est ma référente, E., je lui ai parlé de mon attirance envers une fille que je connais... depuis Février je pense..
On a parlé, beaucoup là dessus.. mais pas un mot sur mon identité sexuelle... (puisque, c'était du délire!! grrr!!!)
et voilà qu'il y a presque 3 semaines je suis allée dans cette asso. Et ça m'a ouvert les yeux, ouvert le coeur. ça m'a ouvert l'âme..
surtout ça m'a permis de (re)devenir moi même.
Assumer.
et le dire...
Mercredi dernier, j'en ai parlé à M. (une autre infirmière), plus jeune, on a pas mal parlé, je lui ai dit, je lui ai dit, que je me sentais "homme".. que je ne m'identifiais pas au genre féminin... et (Enfin!) elle a été à l'écoute. pas de jugement.
Le vendredi, vite fait j'ai vu E., contente pour moi... l'entretien, c'était aujourd'hui....
en partant, vendredi, (j'étais arrivée en jeans, baskets, chemise...), une autre des inf' m'a encouragée, à m'habiller comme ça.. puisque, je m'épanoui.
Aujourd'hui, j'ai eu entretien avec E. on a parlé un peu. elle m'a rassuré, ce n'est pas une maladie.
cet aprem, M. m'a même demandé si je pensais déjà aux hormones... (là c'est un peu précipité... quand même...)
entre temps, ma salle de bain s'est vidée de tout mon maquillage et autres produits... je change de fringue, de style. J'ose enfin être moi. Je suis moi, comme ça.
Et je me sens tellement apaisée...
Tout rentre dans l'ordre, stop les grignotages/boulimie... , reprise du sport par plaisir et besoin...
ça va mieux.
Je vais mieux...
dire qu'il aura fallu plus de 8 ans....
demain rdv avec le psychiatre... il faudra que j'en parle avec lui. J'espère qu'il sera réceptif. J'espère..