Salut les gars,
Alors je ne sais pas si je suis sur le bon endroit pour poster ça.
Y'a une question qui me trotte dans la tête depuis quelques temps : est ce que lors de votre transition vous avez été déçu au niveau du changement physique ou émotionnel ?
Et comment vous avez réussis à gérer ça ?
Je vous remercie d'avance pour vos témoignages.
Deception ou pas ?
-
- Pierre moussue
- Messages : 2467
- Enregistré le : 30 mai 2017 22:51
- Localisation : sarthe
- Situation : Trans
- Genre : masculin
- Pronoms : il
- Suivi psy : Oui
- Hormoné : Oui
- Chirurgie du torse : Oui
- Hystérectomie : Oui
- Prénom : Oui
- État civil : Oui
Re: Deception ou pas ?
Déçu non mais des petites frustrations et puis une dysphorie qui peut bouger.
Par exemple, un peu frustré de ne toujours pas avoir de barbe, j'ai gagné très peu de poils sur le corps. J'ai ai juste au niveau du cul et dans le nez. Aucun intérêt
Quand à la dysphorie, depuis la mammec, elle se focalise sur la taille marquée et les hanches. Je trouve que la répartition des graisses est trop lente à plus d'un an sous T.
Par exemple, un peu frustré de ne toujours pas avoir de barbe, j'ai gagné très peu de poils sur le corps. J'ai ai juste au niveau du cul et dans le nez. Aucun intérêt

Quand à la dysphorie, depuis la mammec, elle se focalise sur la taille marquée et les hanches. Je trouve que la répartition des graisses est trop lente à plus d'un an sous T.
Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront.
René Char.
René Char.
-
- Pierre moussue
- Messages : 711
- Enregistré le : 24 oct. 2017 08:53
- Localisation : Paris
- Situation : Trans
- Genre : M
- Pronoms : il
- Hormoné : Oui
- Chirurgie du torse : Oui
- Hystérectomie : Oui
- État civil : Oui
Re: Deception ou pas ?
Tout en ayant clairement des codes vestimentaires plutôt masculins (très sportwear en fait), j'ai gardé une certaine ambivalence malgré plus de dix ans sous T, je m'en accorde avec le temps ce qui fait paradoxalement l'ambivalence se réduire (le fait de l'accepter voir de l'assumer en la formulant comme tel). C'est de moins en moins un sujet de tristesse et d'énervement, quand je suis dans ce qui me convient (la création au sens large et la recherche), je n'y pense plus. Je crois que si cette ambivalence me complexait beaucoup pendant de longues années, c'est aussi parce qu'elle est très dépréciée par la société binaire Monsieur/Madame.