Re: Anecdotes drôles et moins drôles
Posté : 23 nov. 2023 14:36
Coucou,
J'ai deux anectdotes plutôt amusantes à vous partager. ^^
La première concerne ma grand-mère. Il faut savoir qu'elle se positionne côté extrême-gauche. Elle est anti-capitaliste, proche de Lutte Ouvrière... C'est une personne très ouverte d'esprit, mais il y a certains concepts qu'elle a parfois du mal à saisir. Pendant une période, elle n'arrêtait pas de m'appeler "Alexandre-deadname", ce qui avait le don de m'agacer. Ce n'était pas par méchanceté, elle ne voyait tout simplement pas le problème. Dans sa tête, c'est très bien d'oser sortir des normes de genre, et utiliser les deux noms était une manière de souligner mon côté "spécial". En plus, elle trouvait ça très joli... Jusqu'au jour de la désillusion. Elle était toute en joie et se justifiait une fois de plus : "C'est très bien les prénoms composés ! Il y a beaucoup d'hommes qui en portent ! Tiens, il n'y avait pas un politicien dans ce cas-là, d'ailleurs ?" Ma mère, présente à ce moment, a suggéré : "Jean-Marie Lepen ?" Je ne pourrais pas vous décrire la tête de ma grand-mère quand elle a réalisé qu'elle avait glorifié le nom de l'ennemi. Après ça, elle n'a plus jamais fait suivre Alexandre de mon deadname.
La seconde anecdote m'est arrivée hier, pendant que je me promenais. Je l'ai déjà mentionné plusieurs fois sur ce forum mais, au cas où des gens ne le sauraient pas, j'ai fait le choix de garder mes cheveux longs. Ils m'ont fait vivre une drôle d'expérience. À l'entrée d'un parc, je passe devant un type qui baragouine je ne sais quoi avec un de ses potes. Il s'approche. Ah, c'était donc à moi qu'il s'adressait ? Voilà ce qu'il me sort : "J'ai essayé de te draguer, mais j'ai pas réussi. T'as raison, faut pas écouter les mecs comme moi." Gêné, et ne voulant pas entrer dans son jeu, je réponds : "Je n'écoutais pas ce que vous disiez..." (ce qui était vrai). Et là, j'ai failli exploser de rire. Le gars a ouvert de grands yeux ronds et bafouillé : "T'es un garçon ?" J'ai confirmé, d'un air moi-même pas très convaincu : "Euh, ouais." L'effet de surprise passé, j'ai eu vraiment peur qu'il finisse par me griller. Mais non. Ma voix m'a permis d'obtenir une victoire de passing. Il s'est excusé et s'est mis à me poser mille questions sur mes cheveux - j'utilise combien de shampoings ? je les laisse pousser depuis combien de temps ? - pour bien me faire comprendre qu'il avait été induit en erreur et n'avait jamais eu l'intention de faire des avances à un autre mâle. Il n'était pas méchant, mais c'est toujours un peu lourd de se faire aborder dans la rue de cette façon. Au moins, j'ai bien rigolé.
J'ai deux anectdotes plutôt amusantes à vous partager. ^^
La première concerne ma grand-mère. Il faut savoir qu'elle se positionne côté extrême-gauche. Elle est anti-capitaliste, proche de Lutte Ouvrière... C'est une personne très ouverte d'esprit, mais il y a certains concepts qu'elle a parfois du mal à saisir. Pendant une période, elle n'arrêtait pas de m'appeler "Alexandre-deadname", ce qui avait le don de m'agacer. Ce n'était pas par méchanceté, elle ne voyait tout simplement pas le problème. Dans sa tête, c'est très bien d'oser sortir des normes de genre, et utiliser les deux noms était une manière de souligner mon côté "spécial". En plus, elle trouvait ça très joli... Jusqu'au jour de la désillusion. Elle était toute en joie et se justifiait une fois de plus : "C'est très bien les prénoms composés ! Il y a beaucoup d'hommes qui en portent ! Tiens, il n'y avait pas un politicien dans ce cas-là, d'ailleurs ?" Ma mère, présente à ce moment, a suggéré : "Jean-Marie Lepen ?" Je ne pourrais pas vous décrire la tête de ma grand-mère quand elle a réalisé qu'elle avait glorifié le nom de l'ennemi. Après ça, elle n'a plus jamais fait suivre Alexandre de mon deadname.
La seconde anecdote m'est arrivée hier, pendant que je me promenais. Je l'ai déjà mentionné plusieurs fois sur ce forum mais, au cas où des gens ne le sauraient pas, j'ai fait le choix de garder mes cheveux longs. Ils m'ont fait vivre une drôle d'expérience. À l'entrée d'un parc, je passe devant un type qui baragouine je ne sais quoi avec un de ses potes. Il s'approche. Ah, c'était donc à moi qu'il s'adressait ? Voilà ce qu'il me sort : "J'ai essayé de te draguer, mais j'ai pas réussi. T'as raison, faut pas écouter les mecs comme moi." Gêné, et ne voulant pas entrer dans son jeu, je réponds : "Je n'écoutais pas ce que vous disiez..." (ce qui était vrai). Et là, j'ai failli exploser de rire. Le gars a ouvert de grands yeux ronds et bafouillé : "T'es un garçon ?" J'ai confirmé, d'un air moi-même pas très convaincu : "Euh, ouais." L'effet de surprise passé, j'ai eu vraiment peur qu'il finisse par me griller. Mais non. Ma voix m'a permis d'obtenir une victoire de passing. Il s'est excusé et s'est mis à me poser mille questions sur mes cheveux - j'utilise combien de shampoings ? je les laisse pousser depuis combien de temps ? - pour bien me faire comprendre qu'il avait été induit en erreur et n'avait jamais eu l'intention de faire des avances à un autre mâle. Il n'était pas méchant, mais c'est toujours un peu lourd de se faire aborder dans la rue de cette façon. Au moins, j'ai bien rigolé.