Je n'ai pas réussi à trouver de sujet dessus ou similaire (soit je suis aveugle, soit ils sont trop loin à travers les pages si c'est le cas

Alors voilà , ça fait un an que j'ai abordé le sujet avec ma mère et certains de mes frères et soeurs (ils ont entre 16 et 23 ans, je n'ai pas abordé le sujet avec les deux derniers qui ont 9 et 12 ans) (j'en ai parlé à ma grande soeur mais elle ne fait pas partie du sujet, j'ai peu de contact avec elle il faut dire


Fin 2022, Noël, je suis venu les voir (je n'ai pas encore commencé quoique ce soit depuis et je ne veux pas me couper les cheveux ni me forcer à parler à voix basse parce que je sais pas, j'aurais l'impression de faire le clown (à titre personnel) ou que ça sonnerait bizarre.
Je m'habille juste avec des vêtements masculins dont j'ai hérité d'amis (en grand galérien que je suis) : même si ils sont un peu ample et qui à cause de mon faciès et mes cheveux, ne changent rien, binder ou pas

Bref, bon, du mégenrage mais ça ne m'a pas tant marqué (je pardonne à ma mère qui ne pense pas à mal, elle est compréhensive mais tête en l'airtrès distraite, tout comme je comprends que ce soit pas intuitif pour mes frères et soeurs)
Je passerai sur le déroulé (des hauts et des bas mais pas lié à la transidentité) jusqu'à ce qu'on aborde le sujet un soir avec mon petit frère de 19 ans, vient donc ma mère puis ma soeur (23 ans) qui s'ajoutent en mode "ah bah ça en est où" "t'en parlais plus/pas de nouvelles depuis donc on se demandait"
Je leur ai dit que je prenais mon temps, mais que j'ai envie de transitionner d'un autre côté.
Pis là , le petit frangin dont j'ai été étonné.
Bon, on s'entend plus trop depuis un moment, mais à l'entendre, selon ses dires, je fais une connerie ou plutôt, il croit que je crois que cette transition va régler tous mes problèmes (pour la précision, j'ai aussi des soucis qui ne sont pas d'ordre transition, fin, ya peut-être un lien cause-effet dont je suis pas sûr, mais ce que vous devez retenir, c'est que ya du trauma d'enfance. )
Mais le petit bonhomme, il a un an de retard parce que je m'en remet depuis ou tout du moins un peu et c'est pas parce que j'ai décidé de me faire genrer un jour que ça y est c'était réglé, au contraire.
Questionnement ou pas, rapprochement avec la certitude ou pas, envie de transitionner ou pas, quand j'étais pas bien, j'étais pas bien.
Pendant cette discussion, il était clairement anti médication pour les problèmes mentaux, je lui jette pas la pierre, mais on a pas le même point de vu et on sera jamais d'accord.
Son point sans expérience : C'est mauvais, ça rend amorphe ou pété. Ça te nique le cerveau. Ça te rend addict. Il n'est pas pour résoudre les problèmes en droguant.
Le mien avec expérience : Ces médicaments, sans me rendre quoique ce soit, juste m'avoir donné une petite impulsion, m'ont aidé quand j'en avais besoin et lorsqu'ils sont devenus inefficaces parce qu'ils ne changeaient plus rien, je les ai arrêté (sans conséquences). Médicaments couplés à des discussions avec une infirmière très à l'écoute (et vite fait une psychiatre pas très impliquée

Je digresse je crois, mais le propos c'est "je suis pas bien, je crois que transitionner va tout résoudre donc je fais une connerie".
Ce que je pense faux.
Donc, ma question c'est, est-ce que c'est moi le problème ? Je suis biaisé par mes soucis d'ordre mentaux, tout ce qui en découle et j'ai tort ?
Est-ce que c'était déplacé de sa part ?
Parce que je ne sais pas comment prendre ses dires.
D'un côté, j'ai envie de dire qu'il a agit comme un idiot et qu'il aurait au moins pu faire preuve de soutien au lieu de directement partir dans le j'ai tort, de l'autre je peux comprendre ses craintes.
J'aurais bien besoin d'un point de vu neutre sur cette situation.
Ps : Yaura aussi plus tard post événement, après être rentré chez moi, ma soeur qui me racontera que mon frangin de 21 ans a fait un "ben non, elle restera toujours une fille quoiqu'elle dise et je continuerai de l'appeler elle", ça et des dingueries balancées sur la transidentité pendant une discussion entre eux il y a plusieurs mois de cela. Tandis que ma mère influençable disait amen à tout à mon frère de 19 qui racontait que je faisais n'importe quoi et qu'il me comprenait pas. Dommage qu'il y ait pas d'émote facepalm

Ps bis : désolé pour le pavé