Salut, je sais pas trop dans quelle catégorie mettre ça aussi je pose ça là . C'est pas une recherche d'entraide, c'est histoire de partager des vécus. Je pourrais écrire des pavés mais au final ça se tient en quelques lignes.
Je vis ma transition comme une renaissance, qui a commencé avec les questionnements et la recherche identitaire comme une gestation. Puis la première injection qui a été ma première mise au monde. Les rencontres d'autres personnes trans qui m'ont construit et accompagné dans les changements physiques dans ce que j'ai vécu comme une seconde adolescence (psychologiquement j'ai pas pu me développer correctement pendant la première puberté).
Maintenant en attente des srs je les considère comme un rite de passage qui achèvera de me rendre homme.
Une fois tout fini je me vois bien aider de nouveau la communauté plus tard mais sur le moment m'en éloigner pour ne plus être renvoyé à ça.
Quand la dysphorie est trop dure je me raccroche aux sujets trans et en même temps je ne supporte plus la place centrale que ça prend dans ma vie, je ne rêve que de pouvoir passer à autre chose et ne plus en entendre parler.
En fait je considère l'identité trans comme une identité passagère jusqu'à que j'ai fini ma transition.
Sociologiquement je me reconnais pas mal dans le vécu de femmes trans plus âgées qui ont tenues un rôle social qui n'était pas le leurs pendant longtemps et font un virage à 180 degrés.
Et vous, comment vous vivez votre transition, d'une manière similaire ou différente ?
Vivre sa transition comme une renaissance
Re: Vivre sa transition comme une renaissance
Maintenant que j’ai bouclé la boucle, je commence enfin à vivre, à réaliser de vieux projets que j’avais mis sous le tapis. Ma transition m’a « autorisé » à tout recommencer, personnellement (dans une autre région) et professionnellement (dans une autre voie), à être enfin le véritable moi et plus juste le moi trans. Oui ma transidentité fera toujours partie de moi, ne serait-ce qu’avec la T que je continuerai à vie, ou avec des petits détails qui me rappelleront que je ne suis pas cis, mais je ne suis pas que ça.Killian5 a écrit : ↑27 août 2023 10:14Une fois tout fini je me vois bien aider de nouveau la communauté plus tard mais sur le moment m'en éloigner pour ne plus être renvoyé à ça.
Quand la dysphorie est trop dure je me raccroche aux sujets trans et en même temps je ne supporte plus la place centrale que ça prend dans ma vie, je ne rêve que de pouvoir passer à autre chose et ne plus en entendre parler.
En fait je considère l'identité trans comme une identité passagère jusqu'à que j'ai fini ma transition.
Maintenant que le principal est fait, ce que tu considères comme passager, je comprends ton besoin de prendre du recul sur ces questions qui font partie de moi… mais qui ne font pas tout. Je garde quand même un oeil sur la ‘communauté’, parce que ça reste sympa d’échanger avec des personnes qui ont +/- le même vécu, pas forcément pour parler de sujets trans. Pour ce qui est de garder un oeil pour aider, je commence à avoir du mal, la faute à certaines réactions et mentalités qui me font mal au cœur (pas plus tard que ce matin

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Re: Vivre sa transition comme une renaissance
Je sais pas si c'est pour les mêmes raisons mais j'en suis arrivé aux mêmes conclusions. Tu veux en parler (peut-être par mp) ?
Re: Vivre sa transition comme une renaissance
Si tu veux oui, on est peut-être deux vieux c*ns en fait 

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Re: Vivre sa transition comme une renaissance
Killian5 a écrit : ↑27 août 2023 10:14Salut, je sais pas trop dans quelle catégorie mettre ça aussi je pose ça là . C'est pas une recherche d'entraide, c'est histoire de partager des vécus. Je pourrais écrire des pavés mais au final ça se tient en quelques lignes.
Je vis ma transition comme une renaissance, qui a commencé avec les questionnements et la recherche identitaire comme une gestation. Puis la première injection qui a été ma première mise au monde. Les rencontres d'autres personnes trans qui m'ont construit et accompagné dans les changements physiques dans ce que j'ai vécu comme une seconde adolescence (psychologiquement j'ai pas pu me développer correctement pendant la première puberté).
Maintenant en attente des srs je les considère comme un rite de passage qui achèvera de me rendre homme.
Une fois tout fini je me vois bien aider de nouveau la communauté plus tard mais sur le moment m'en éloigner pour ne plus être renvoyé à ça.
Quand la dysphorie est trop dure je me raccroche aux sujets trans et en même temps je ne supporte plus la place centrale que ça prend dans ma vie, je ne rêve que de pouvoir passer à autre chose et ne plus en entendre parler.
En fait je considère l'identité trans comme une identité passagère jusqu'à que j'ai fini ma transition.
Sociologiquement je me reconnais pas mal dans le vécu de femmes trans plus âgées qui ont tenues un rôle social qui n'était pas le leurs pendant longtemps et font un virage à 180 degrés.
Et vous, comment vous vivez votre transition, d'une manière similaire ou différente ?
Coucou,
Je suis comme toi. J'ai débuter ma transition hormonale, il y a 4 mois. Et depuis, je revis. J'ai commencé sur le tard ( a 33 ans).
Je suis passais de quelqu'un de renfermé. A quelqu'un qui va vers les autres. Quelqu'un qui malgré mes coups durs, sourit à la vie.
Ma première injection, a était ma véritable naissance. Mon CEC a la mairie (reçu le 20 juillet), à confirmer mon existence.
Quatre jours après ma première injection, j'ai fais mon coming out à mon travail. Car je peux enfin être appelé, par mon véritable prénom. Avoir acce aux toilettes et aux vestiaires hommes. Cela a était bien accepté. Même si je n'est pas encore un passing parfait. Tout le monde me parle comme à un homme cis. Comme si mon passé avait était oublié.
Mes amis me voit comme un homme cis. Ils ont oubliés la personne que j'étais avant. Et cela me fais un énorme bien.
Le seul bémol. Ma famille (hormis ma tante) qui n'accepte pas. J'ai couper les ponts avec eux, sans regrets.
Alors oui ma transition est une véritable renaissance.