Bonjour à tous.
Je reviens, encore, avec des interrogations personnelles auxquelles j'aimerais trouver des réponses ici, même si je sais qu'il s'agit ici d'un groupement de personnes avec des trajectoires différentes - et qui ne sont pas forcément dans le domaine médical, ou ayant une forte documentation dans ce domaine.
Mais disons que "qui ne tente rien n'a rien", et je préfère échanger ici pour aider à peser les décisions qui s'offrent à moi dans la vie.
Donc, j'ai l'opportunité de commencer les injections le 17 octobre, ce serait la première et disons que j'ai pas mal de peurs. Notamment, je me demande, de fait, si je n'aime pas cette méthode et/oi si je trouve que la T n'est pas pour moi au final, si je peux arrêter après la première et unique injection ?
Aussi, est-ce qu'une seule et unique injection peut avoir des conséquences sur des maladies hormono-dépendantes ?
Je m'explique.
Dans ma famille, les maladies graves (type cancer), sont des sujets dont le tabou est énorme. J'ai su que ma mère avait eu une tumeur bénigne à un ovaire (qu'elle a fait enlever, mais il lui en restait un, et elle portait un stérilet pour éviter d'autres grossesses), et une de mes tantes paternelles - au moins une - a eu un cancer de son organe reproductif. Je ne sais pas de quel élément en particulier, mais je sais qu'elle n'allait jamais voir la.e gynécologue et que c'est ça qui l'a tuée.
Bref.
On m'a toujours parlé de toutes ces choses de façon très lointaine, sans précisions pour sûrement me préserver. Le fait est que cela a eu l'effet inverse, et que j'ai aujourd'hui des grosses tendances hypocondriaques.
Si je résume mes questions :
1) Est-ce que je peux arrêter après la première injection, si cette méthode ne me convient pas ?
2) Est-ce qu'une seule injection aurait possiblement de grosses conséquences sur la santé (maladies hormono-dépendantes), au regard de la littérature scientifique sur le sujet et/ou des expériences relatées par les médecins ?
3) Certains d'entre vous ont déjà eu des cas de maladies hormono-dépendantes dans leur famille mais ont quand même pu avoir de 'à T, sans qu'il n'y ait de problèmes après quelques mois de T ?
Merci pour vos réponses, et un e très bonne journée à tous !
Traitement hormonal et tabous familiaux dans le domaine de la santé.
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- Gentil Modo
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Re: Traitement hormonal et tabous familiaux dans le domaine de la santé.
Bonjour,
Tu devrais poser la question à ton endoc.
Et si tu as des facteurs de risque particulier, un suivi médical particulier peut être proposé par ton endoc (examens particuliers à une fréquence plus élevée que le suivi de base d'un THS par exemple).
Oui bien sûr.
Je ne suis pas médecin mais je n'ai jamais rien lu de tel. Cela me semble improbable, les maladies hormono-dépendantes dont tu parles se développent dans un contexte où elles sont continuement alimentées par des hormones données.
Tu devrais poser la question à ton endoc.
Ici, tu parles de maladies hormono-dépendantes associées à des hormones féminines. La testo inhibant la production de ces hormones, je ne suis pas certain que ton risque de développer ces maladies augmente. Mais encore une question à poser à ton endoc pour avoir un avis médical robuste.
Et si tu as des facteurs de risque particulier, un suivi médical particulier peut être proposé par ton endoc (examens particuliers à une fréquence plus élevée que le suivi de base d'un THS par exemple).