J'avais déjà lancé un topic il y a un peu plus d'un an maintenant (ici pour les personnes que ça intéresse viewtopic.php?f=6&t=3245&p=32624#p32624 )
Concrètement en un an ma situation n'a que peu changé, je suis toujours en recherche de travail tout comme je n'ai pas encore commencé de transition médical (et que certains soucis évoqués dans mon topic précédent ont été à peu près réglé, on me genre à ma demande malgré les coquilles qui ne sont pas grave, ça arrive).
Bref, je digresse.
Je viens ici pour faire part de mes doutes. Plus le temps avance, plus je suis paumé (et j'imagine que ça n'ira pas en s'arrangeant vu que je ne suis certainement pas le seul).
C'est compliqué d'être sûr de soi quand on manque de confiance en soi et qu'on se dit en permanence "si ça se trouve, je veux devenir un homme parce que j'ai tout ce background et mon cerveau fucked up par la dépression etc"
Faut dire que mes rendez vous avec la cmp de ma ville... j'ai fini par arrêter, de même pour les traitements aux anti dépresseur qui ne faisaient plus aucun effet sur moi (à l'heure actuelle je ne sais toujours pas comment régler mes soucis... à part débourser de ma poche pour trouver un psy compétent, mais ouille, le porte monnaie vide).
Globalement, je commençais à me sentir de nouveau comme avant les médocs, et les enlever n'a eu aucune conséquence (ça n'a pas empiré ni amélioré quoique ce soit, ça m'a juste fait revenir à mon état de stagnation, mes phases pas bien ou normal et mon mal être général).
Mes discussions avec la psychiatre et l'infirmière n'ont pas aidé non plus parce que la question de la sexualité revenait sur le tapis à chaque fois que j'ai abordé pour la première fois l'idée du "je ne me sens pas fille".
J'en suis venu à me demander si c'était une obligation, de devoir savoir quelle est notre orientation sexuelle quand on parle de genre ?
D'un autre côté, je trouve ça bizarre qu'on te demande si t'aimes les filles quand tu dis que tu te sens pas fille (personnellement, je trouve que ça devrait pas être lié, je suis seul à penser ça ?)
Tout ça mixé, au cmp, on m'a donné l'impression que comme sexuellement parlant je ne me connais pas, je ne peux donc pas savoir que je veux que mon corps soit. (ou peut être que c'était juste de la maladresse). + Le fait que je ne faisais pas "garçon" dans mon attitude, mes vêtements et mes cheveux (ça revient encore ça) et j'ai l'impression que la psychiatre me prenait pas au sérieux à cause de ça car elle avait déjà vu des cas de trans homme pré testo qui faisait tout pour avoir l'air d'un stéréotype masculin.
J'ai donc mis un peu de côté tout ça, en me disant, on se laisse du temps pour bien réfléchir à si je veux réellement ou pas tenter les hormones.
Beaucoup de questions, de moment à regarder des vidéos ou des sites sur divers sujet lié à la transidentité m'ont donné envie de faire en amont, un don d'ovocyte avant de me décider complètement (c'est le genre de pensée : quitte à devenir stérile un jour (et ne pas vouloir d'enfant tout court dans tous les cas), autant que ce qu'il y a là dessous serve à d'autres qui en ont besoin avant

Ceci avant de faire la rencontre d'un gars (par le biais de B. pour la continuité de mon ancien post) avec qui j'ai sympathisé, un mec un peu queer sur les bords très féminin qui se rapproche beaucoup du... genderfluid je suppose ? J'ai pas de définition exacte, tout en ayant un corps masculin, c'est surtout dans sa façon de parler, son comportement et son apparence qu'il est un entre-deux.
Il m'a fait prendre conscience que c'était possible d'avoir un corps d'homme mais de ne pas être strictement genré cliché masculin. Et ça je n'y avais jamais songé (dans le sens où c'est rare de croiser des personnes qui sont ainsi et qui s'assument pleinement).
Je suis en train de tout remettre en question, de me dire, finalement je pourrais faire une transition pour avoir un corps masculin tout en restant dans un entre-deux sur les apparences parce que c'est ce qui me parle le plus.
Je suis étrange de penser ça ? D'envisager être un homme féminin ?
Parce que j'ai toujours cette envie de garder mon prénom de base et mes cheveux longs malgré l'envie de transition, parce que je respecte pas les critères genré et que j'ai pas envie de me genrer stéréotypé, est-ce que ça fait de moi quelqu'un qui n'est pas trans ?
L'ennui c'est que cet ami se fait beaucoup lyncher dans la vie de tous les jours par des inconnus ou son lieu de travail par exemple (ce genre de chose m'effraie toujours), il a peut être l'habitude, mais je sais pas, je sais pas si je serais capable de supporter.
Je suis si perdu, entre mes renseignements sur la testo qui apparemment peuvent se muer en traitement à vie si on retire tout le barda en bas. J'ai jamais été très piquouze, mais si je dois en prendre régulièrement à vie... (on doit forcément prendre la testo après ou on peut enchaîner sur la version féminine ? Si oui, est-ce que ça altère ce qui avait déjà été fait avec la testo ? : je dois avouer que dans ce questionnement, je serais tenté de ne pas aller sur la testo si chirurgie ablation de l'utérus et si ça me fait devenir chauve)
Après une opération d'hysterectomie, c'est risqué à quel point de ne pas prendre d'hormones ? On vieillit hyper rapidement et on risque tout un tas de problème de santé ?
Désolé pour mon pavé brouillon (au moins ça montre à quel point c'est confus dans ma tête j'imagine), hésitez pas à me demander si vous n'avez pas compris mes questions.