P'tit nouveau en cours de développement

[Anonyme]

Je trouve ça dingue par contre que tu aies du subir ça par ta famille. De devoir prendre des précautions pour se protéger de ses propres proches, j'en suis tellement désolé pour toi...
Et maintenant comment ça a évolué pour toi ? Tu te sens bien dans tes baskets ? Tu es entouré de meilleures personnes ?

En tout cas merci d'être passé par ici !

Alors oui, les précautions c’était à cause de la LGBTphobie avérée + autre chose que je tairai pour ne pas trigger, mais disons que c’est juste venu s’ajouter à d’autres sujets de tension familiale. Maintenant ça s’est calmé, pour de mauvaises raisons certes, mais le résultat est là. De justement être mieux dans mes baskets a aussi ouvert les yeux aux plus sceptiques J’ai la chance d’avoir des amies extra, même si cette transition a permis (pas plus mal en vrai) de faire un tri… jusqu’à récemment encore J’ai un petit cercle, mais avec des liens forts, et comme je suis un poil solitaire dans l’âme, ça me va très bien.

[Micka17]

Mon pauvre, je faisais simplement un peu de marche et légèrement du renforcement musculaire mais rien d'exceptionnel donc bon .

On peut se morfondre de temps en temps mais parfois je me force à penser autrement pour rebondir donc peut-être qu'essayer comme ça peut t'aider après je me dis que chacun est différent ^^.

C'est pas évident d'aborder des sujets sensibles (perçu sensibles pour certains/ certaines) à ses proches donc je peux comprendre tout à fait l'effet que ça peut te faire.

Une fois le 'coming in ', j'ai continué comme d'habitude jusqu'à me sentir prêt à me lancer sur la prise d'hormone et c'est en commençant mes hormones que j'ai coupé mes cheveux (première fois d'ailleurs que je les avais court), premiers vêtements etc... .
En fait, c'était plus une préparation psychologique que j'avais besoin et un besoin d'avoir un peu d'ordre dans ma vie.

Non ce n'est pas intrusif du tout, je partage pas régulièrement ma vie mais ici ça ne me dérange pas car je me sens en sécurité ^^.

J'ai un ami également qui a prit le temps d'y réfléchir et à l'époque m'avait posé pleins de questions pour savoir, il a prit du temps et ensuite une fois prêt s'est lancé. Comme je dis, y a pas de pression à avoir ^^.

Tu as le transtap (me rappelle plus de l'orthographe) également mais peu recommandé sur le long terme concernant la qualité de la peau si tu envisage une mammectomie par la suite.
Tu peux essayer d'en porter un et voir comme tu le dis ce que cela te procure comme effet. J'ai un ami qui ne le supportait pas et utilisait du tape, à toi de voir ^^.

Le plus important, toujours le plus difficile, c'est d'être qui tu es et te faire confiance. Toi seul saura qui tu es .

[Gwenaël]

De justement être mieux dans mes baskets a aussi ouvert les yeux aux plus sceptiques

Je peux comprendre qu'en effet c'est aussi ce que tu renvoies de toi-même qui peut "convaincre" les autres. Donc du moment où tu te sens bien et que tu t'acceptes ça fait déjà une belle étape.
J'ai plus qu'à travailler sur moi-même maintenant ahah

@Micka17

Ah bon bah c'est encore mieux pour toi de pas à avoir eu à fournir beaucoup d'efforts pour perdre ^^
Parce que perso là j'ai beau faire tout ce qu'il faut c'est un peu compliqué... Mais je perds pas espoir !

C'est vrai que quand tu parles de sécurité c'est tout de suite ce que j'ai ressenti en venant sur ce forum. Y a que bienveillance, conseil et ouverture d'esprit sans jugement ici c'est trop cool :)
C'est très sympa de ta part de parler de ton vécu.
D'ailleurs au début de la prise d'hormones qu'est-ce qui change en premier ? Je suis assez curieux du résultat mais je n'ai jamais eu personne pour en parler concrètement alors si tu as un p'tit moment et surtout l'envie je voudrais bien en savoir un peu plus.

C'est sur qu'il faut prendre le temps mais j'avoue être (un peu) impatient ^^' après ça reste important alors évidemment que je ne prendrais aucune décision à la légère. Mais j'ai peur aussi de trouver certaines étapes de la transition trop longues. Est-ce que tu as eu ce sentiment ? De vouloir que les choses aillent plus vite ?
Désolé de te bombarder de questions, mais j'en ai tellement qui me viennent à l'esprit...

[Malö]

Salut, bienvenue sur le forum
Je me retrouve pas mal dans ton parcours, le même age quand les questions sérieuses sont arrivées, le même schéma familial et aussi ce que tu décris vis à vis de ta mère.
Déjà courage à toi, je trouve ce moment de questionnement super dur, moi je l'ai mal vécu et je suis bien content que ce soit derrière donc accroche toi !
Perso j'ai été débloqué en 15min par une psy super. J'attendais aussi une validation comme toi et en fait elle l'a pas fait, elle a fait mieux. Elle a pas pathologisé ce que je lui racontais : elle a pas cherché à savoir d'où ça venait pourquoi quand comment et ça m'a fait un bien fou. On est qui on est et on est même pas obligé de comprendre pourquoi. C'est incroyablement libérateur.

Concernant les parents par contre c'est un peu plus compliqué à faire entendre. Quand j'ai parlé de ma transidentité à ma mère, dont j'étais pourtant proche comme toi, elle a eu un énorme rejet. Je m'y attendais pas et ça été hyper dur. Et à l'inverse mon père a pris la chose assez facilement. Faut être bien accroché pour le coming out, les réactions sont pas toujours celles qu'on attend.
Aujourd'hui je ferais différemment avec eux : je leur dirait bien plus tard, en étant mieux dans mes basques et plus sur de moi. On a beau avoir toujours été aidé, soutenu, accompagné le sujet du genre pour certains parents c'est un gros gros tabou et attendre des conseils, de l'aide ou même de la compréhension là dessus c'est parfois une erreur parce que si ça se passe mal ça peut remettre pleins de choses en questions alors que ça devrait pas (dans le cas où est plus dépendant d'eux bien sur).
Cette question de qui on est elle est très intime. T'es la seule personne à satisfaire dans cette histoire

[Gwenaël]

Salut, bienvenue sur le forum :)
Je me retrouve pas mal dans ton parcours, le même age quand les questions sérieuses sont arrivées, le même schéma familial et aussi ce que tu décris vis à vis de ta mère.
Déjà courage à toi, je trouve ce moment de questionnement super dur, moi je l'ai mal vécu et je suis bien content que ce soit derrière donc accroche toi !
Perso j'ai été débloqué en 15min par une psy super. J'attendais aussi une validation comme toi et en fait elle l'a pas fait, elle a fait mieux. Elle a pas pathologisé ce que je lui racontais : elle a pas cherché à savoir d'où ça venait pourquoi quand comment et ça m'a fait un bien fou. On est qui on est et on est même pas obligé de comprendre pourquoi. C'est incroyablement libérateur.

Concernant les parents par contre c'est un peu plus compliqué à faire entendre. Quand j'ai parlé de ma transidentité à ma mère, dont j'étais pourtant proche comme toi, elle a eu un énorme rejet. Je m'y attendais pas et ça été hyper dur. Et à l'inverse mon père a pris la chose assez facilement. Faut être bien accroché pour le coming out, les réactions sont pas toujours celles qu'on attend.
Aujourd'hui je ferais différemment avec eux : je leur dirait bien plus tard, en étant mieux dans mes basques et plus sur de moi. On a beau avoir toujours été aidé, soutenu, accompagné le sujet du genre pour certains parents c'est un gros gros tabou et attendre des conseils, de l'aide ou même de la compréhension là dessus c'est parfois une erreur parce que si ça se passe mal ça peut remettre pleins de choses en questions alors que ça devrait pas (dans le cas où est plus dépendant d'eux bien sur).
Cette question de qui on est elle est très intime. T'es la seule personne à satisfaire dans cette histoire ;)

Hello, merci pour l'accueil !

Tu dis avoir mal vécu la période où tu te posais des questions, tu avais du monde autour de toi pour en discuter où tu étais seul ? Et ça fait combien de temps que tu as franchi l'étape de la transition ?
J'ai tendance à demander plein de choses désolé, j'essaie vraiment pas d'être trop curieux hein ^^" s'il y a des trucs que tu veux pas partager je comprendrais parfaitement

Pour ce qui est du psy, j'y ai pensé aussi, mais je suis tellement pas à l'aise en vrai pour parler de moi de vive voix (ici c'est clairement différent ^^) que je sais pas si ça pourrait fonctionner...
Tu peux m'en dire un peu plus la démarche qu'à eu ta psy ? Genre comment tu en viens à parler de ton questionnement et tout ça... Tu y es allé beaucoup de fois ou tu y vas encore peut-être ?

Je pense que les personnes les plus proches de nous sont les plus touchées et les plus à même de nous "rejeter" par peur à mon avis. Elles s'inquiètent très probablement, de savoir si ça va pas nous porter préjudice de transitionner ou de peur qu'on soit pas surs de nous et qu'on regrette par la suite. Enfin je vois ça comme ça, peut-être que je me trompe complètement.
Dans ton cas, quand tu l'as annoncé c'était au tout début ? Ou tu avais franchi certaines étapes ?
Parce que je crains un peu d'en parler maintenant, j'ai peur qu'ils ne me trouvent pas crédible et qu'ils pensent que c'est juste une 'phase' et que ça va passer... Je sais pas si tu vois ce que je veux dire ?

En tout cas, comme pour toi avec ta psy, parler ici c'est super libérateur. Et vous lire tous, aussi. Y a plein de post et de discussions qui permettent de prendre du recul et plus je passe de temps sur ce forum plus mon esprit est clair. Comme je l'ai surement déjà dit, j'ai pas vraiment d'amis (mais j'en souffre pas hein ahah) et des fois c'est quand même pas évident de n'avoir personne avec qui échanger sur des sujets aussi sérieux... Alors, vraiment, merci beaucoup d'être là ♥

[Malö]

Salut, pas de soucis pour les questions, j'ai moi aussi sollicité les membres du forum quand j'en avais besoin, c'est tout à fait normal de rendre la pareille

Pour te répondre j'étais plutôt seul, dans le sens seule personne trans de mon entourage. Je vais peut être être un peu dur mais j'ai vraiment l'impression que seules des personnes trans peuvent aider à ce moment là. En regardant la multiplicité des parcours, des vécus, et voir ce par quoi les gens sont passés c'est vraiment ça qui m'a aidé à comprendre ce que je vivais moi même. Je pense que j'ai lu tous les parcours des membres ici
Mes ami·e·s cis et mon copain de l'époque ont juste pu avoir de l'empathie (et encore !) mais sinon iels étaient loin de pouvoir m'aider. Y a un gouffre sur cette question du genre pour des gens qui se sont jamais posés la question.

Pour la démarche d'aller voir un·e psy je comprends, je n'avais jamais fait ça avant. J'y suis allé très simplement (les modos du forum m'avaient donné une liste de psy transfriendly) : "bonjour, je crois qu'il y a un problème avec le genre féminin dans lequel je suis depuis 30 ans ? Mais en même temps c'est tard, j'ai 30 ans c'est pas un truc dont on se rend compte gosse ? Et en plus j'aime les gars alors que beaucoup de transmasc aiment les filles du coup est-ce que je suis vraiment trans ?" bref beaucoup des bêtises qu'elle a pris le temps de détricoter. Aussi j'avais peur de la réaction de mes proches, mais elle m'a dit très justement que je vivais pour moi et qu'il fallait que je me fiche de leur avis (conseil qui ne vaut pas pour tout le monde selon la situation encore une fois).
J'y suis retourné une seule autre fois pour avoir une attestation et plus jamais depuis. Dans mon cas perso j'avais besoin que quelqu'un qui a déjà suivi pleins de personnes trans me dise "nan mais ok c'est bon j'ai déjà entendu 10 fois ce que tu me racontes vas y"
Je détaille un peu parce que j'ai l'impression que toi aussi tu cherches une sorte de validation ?

Je pense que les personnes les plus proches de nous sont les plus touchées et les plus à même de nous "rejeter" par peur à mon avis. Elles s'inquiètent très probablement, de savoir si ça va pas nous porter préjudice de transitionner ou de peur qu'on soit pas surs de nous et qu'on regrette par la suite

J'aurais tendance à être d'accord avec ça oui. Ma mère m'a justement sorti les histoires de détransition et la peur que je me sois fait influencer (par la fameuse secte queer )
Ce sont des propos sont violents quand on est déjà dans une période de questionnement, et ça n'aide pas au contraire ça fait encore plus hésiter car en plus de tes propres peurs tu dois porter les leurs ? Les rassurer alors que tu sais même pas où tu en es ? En plus c'est culpabilisant. C'est pas ok tout ça.
Donc je comprends tout à fait tes peurs oui. Est-ce qu'il y a quelqu'un dans ta famille à qui tu pourrais en parler et en qui tu as confiance au cas où ça se passe pas hyper bien ?
Après si tu te sens pas prêt t'es pas obligé de le faire tout de suite non plus, il faut mesurer ce que ça peut t'apporter par rapport à ce que ça te coute là maintenant.

[mystère]

Coucou, un petit mot d'encouragement ici de la part d'un ancien du forum qui repasse de temps en temps.
J'ai commencé mon parcours de transition à 29 ans également, en 2012, j'en ai aujourd'hui 40.
Quand j'ai débarqué sur ce forum je n'y connaissais rien non plus, je venais tout juste de comprendre que j'étais trans, c'était la révolution dans ma tête.
Je dirais avec du recul que 4 ans de ma vie ont été consacrés à ma transition, entre 2013 et 2017, j'avais documenté tout ça ici à l'époque et ça doit être retrouvable dans mon parcours, ça a été une période très intense de ma vie, beaucoup de changements, de questionnements, d'épreuves, de belles rencontres aussi.
Je suis quelqu'un de plutôt genderfluid, qui a conservé une apparence assez androgyne, mais je me présente au masculin dans la vie de tous les jours, parce que c'est plus simple pour les interactions sociales au sens large.
Onze ans après le début de ma transition, je dirais que se sentir en adéquation avec soi même n'a pas de prix. Même si c'est un combat à certains moments, le temps apporte l'équilibre et l'apaisement.
Depuis la fin de ma transition, j'ai pu retrouver du travail, j'ai noué de nouvelles relations amicales et amoureuses naturellement (sans pour autant perdre les anciennes), et je ne me pose plus toutes les questions qui me cassaient la tête avant.
Même si ce n'est pas évident de commencer une transition à la trentaine (mais y a-t-il un âge où c'est vraiment évident !) je suis vraiment heureux de l'avoir fait, la vie est trop courte pour ne pas la vivre en étant pleinement soi même.
Pour moi, toutes les discussions compliquées que l'on peut avoir avec ses proches en début de transition permettent aussi de construire un rapport plus authentique avec eux. Il y a ce moment, avec le coming out, où l'on s'extrait de leurs attentes et de leurs projections et où on s'autorise à plus être soi même, à penser à nos besoins en premier lieu. C'est terrifiant mais aussi libérateur. Certains ont plus de mal à accepter la transidentité que d'autres, et on a parfois l'impression de pédaler dans la semoule avec commentaires collector à la clé, mais le temps aide aussi de ce côté-là. Pour moi, il faut arriver à trouver le bon dosage entre fermeté sur l'intention, et fenêtres d'échange.Très souvent, quand les membres de la famille / les amis nous voient décidés et constants, ils finissent par se rendre compte que c'est comme ça tout simplement.
Voilà, donc je voulais te souhaiter bonne chance pour ton parcours, ainsi qu'à ceux dans ce fil qui en sont aux débuts aujourd'hui.

[Gwenaël]

@Malö

Je vois ce que tu veux dire par rapport au fait d'en parler à d'autres personnes dans une situation similaire. C'est vrai qu'une personne, même ouverte d'esprit, ne pourra jamais comprendre parfaitement ce qu'on ressent...
Je m'étais déjà fait la réflexion que je devais être une personne vraiment très ouverte d'esprit justement quand j'entendais ou lisais des conneries ou insultes à propos de la transidentité et des personnes transgenres dans la globalité, parce qu'au fond je comprenais qu'on puisse être mal dans son corps et tout ça. Maintenant j'ai réalisé qu'en fait c'est bien plus qu'une ouverture d'esprit et que la compréhension qui s'en accompagne c'est simplement le ressenti qu'on a en commun.


C'est bien si tu as pu mettre des mots sur ton questionnement et si elle a pu t'aiguiller pour le futur. C'est bien le moment de poser justement toutes les questions "bêtes" auxquelles on pense, ça doit faire un bien fou ahah
Perso je vais pas tarder à déménager et du coup j'essaierai de voir là où je vais habiter, si jamais il y avait un spécialiste à qui parler.
Tu parles de validation et c'est exactement ça en fait... Parce que quand je lis certaines personnes, qui ont chamboulé toute leur vie super vite, avec la prise de T, les opérations et tout le reste, moi à côté j'ai juste l'impression d'être un gamin au bord de la piscine et qui ose pas plonger ^^" donc à mon avis il me faut juste l'appui d'un tiers, extérieur à ma vie, pour que le déclic se fasse. C'est fou comme notre esprit se bloque tout seul des fois

Et sinon dans ton entourage actuel est-ce que tu es toujours le seul trans ou tu as fait des rencontres qui ont permis d'élargir ton cercle ?
Je dis pas qu'il est absolument nécessaire qu'on fasse tous copains-copains en tant que transgenres ^^ mais je me dis, et ça en revient à ce dont on parlait au début, que même après avoir fait ta transition et que même si t'es bien dans tes baskets, de temps en temps pouvoir discuter avec quelqu'un à cœur ouvert parce que la personne à le "même" vécu ça doit être cool.

C'est vrai que j'avais pas pensé au fait de gérer les peurs de ses proches, c'est exactement ça. Tu mets les bons mots sur le sujet là, j'avais pas réfléchi au poids des inquiétudes des autres qui s'ajoute au notre.
1ère étape du coup : mettre les choses au clair dans son esprit avant d'en discuter avec les autres ahah parce que c'est vrai que j'ai peur que les réflexions de ma famille me fasse reculer en fait... Alors que si je suis vraiment déterminé et que j'ai confiance en moi ça ira mieux. Y a plus qu'à... ^^
Et pour répondre à ta question, non j'ai personne dans ma famille avec qui je suis vraiment plus à l'aise. J'ai une assez grande famille en nombre mais qui compte vraiment je considère seulement mes parents avec mon frère (+ sa compagne et leur fils), les autres j'ai pas vraiment de contact et j'en cherche pas plus que ça. Du coup le sujet sera principalement abordé avec eux (puis dans le futur avec quelques unes de mes tantes quand le moment viendra) mais y a vraiment que leur avis à eux qui compte. Donc échanger avec quelqu'un qui puisse faire "tampon" c'est pas trop possible :)

Je pense que je vais me laisser le temps déjà de régler ma situation actuelle (changement de boulot + appart), et quand je serais posé plus tranquillement j'essaierai d'amener les choses en douceur ^^
D'ailleurs en parlant du boulot, c'est pas trop compliqué de faire son coming out ? Déjà socialement parlant et puis après avec les changements administratifs et tout ça ?
J'ai lu ta présentation (d'ailleurs très intéressante) et tu y détailles déjà pas mal de choses, mais au niveau du travail les étapes m'inquiètent un peu (et on rajoute de l’inquiétude, y en avait pas assez ahah)




@mystère

Salut, merci de ton p'tit coucou
Tu as certains mots tellement justes sur le sujet que ça permet de relativiser et de respirer un peu quand aux questions de l'entourage.
J'essaierai de chercher ta présentation, j'aime tellement lire les témoignages et les expériences de chacun ^^
Je trouve ça bien aussi que tu parles de ton côté androgyne parce que justement je m'inquiétais de vouloir garder une partie légèrement féminine et d'être perçu trop en décalage. Mais finalement, toutes les personnes transgenres sont différentes et uniques alors c'est cool de voir autant de diversité. On se sent mieux inclus comme ça, chacun a sa place et est légitime quoi :)

Est-ce que, vu que ça fait plusieurs années maintenant que tu as fini ta transition il t'arrive de te poser des questions quand même ? Sans pour autant parler de regret ou quoi.

Encore une fois, merci pour ton passage ici et pour tes encouragements, ça fait beaucoup de bien !