Questionnement transitude, indices valides?
Posté : 03 juin 2019 17:42
Salut! Hum, je sais qu'il y a déjà une tonne de post de gens qui se questionnent, mais j'espère avoir quelques avis ou conseils qui m'aideront à y voir plus clair. Je vais écrire une introspection au cas où ça pourrait aider d'une quelconque façon à faire le point.
J'ai 26 ans et en couple depuis 10 ans avec mon premier chum (petit ami). J'ai un travail qui me satisfait (pas de rêve, mais agréable et qui paie bien), une maison, des projets, des hobits/passion, une famille aimante que je vois souvent et de bons amis que je n'aurais jamais pensé avoir.
Tout ça pour dire, sans prétention, que j'ai une vie que beaucoup pourrait envié. J'essaie d'en être reconnaissant.e. chaque jour, cependant je me dis constamment que je ne l'a mérite pas, que je vis un rêve éveillé.
Les gens ne comprennent pas que j'ai si peu confiance en moi. Une collègue de travail m'a un jour rapporté qu'un autre de mes collègues avait fait la remarque '' On dirait qu'elle traîne un lourd passé''. Ça m'avait un peu confus.e, car ce n'était vraiment pas le cas. J'ai alors commencé à me questionner de pourquoi j'étais comme ça. Pourquoi j'avais envie de disparaître et que je me voyais comme une honte. Bien entendu ce n'est pas la première fois que je me questionne sur mon mal de vivre. J'ai toujours eu de sombre pensé, même enfant.
Je crois que pour vivre pleinement, j'ai besoin de me respecter, m'accepter et enfin, m'aimer.
Pourquoi je n'y arrive pas? Il y a trois choses qui perturbe la réponse j'ai l'impression (ou peut-être 4, si on inclue un besoin médical, antidépresseur ?).
- La première est que j'ai toujours eu du poids en trop, et que je n'ai jamais été dans les standards de beauté. Ma famille a toujours été mince, active avec une alimentation correct. À l'âge de 12 ans, on m'a tenu actif.ve : judo, karaté, entraînement en salle, vélo, etc. Ma mère surveillait mon alimentation, j'ai été voir des nutritionnistes, etc. Tout au long de mon secondaire, mes études allant bien, mon poids était le principal sujet de conversation avec ma mère et le reste de mon entourage. C'était un combat constant, je perdais, on me félicitait, je regagnais, on était déçu et je culpabilisais. Un yoyo perpétuel.
- La deuxième, mon attitude de féministe frustrée. Ma mère, qui était omniprésente dans mon cheminement personnel, désirait que je sois féminine. Elle désirait que je me mette en valeur, elle me disait que je serais heureuse si je prenais soin de mon allure et que même les grosses pouvaient être belles. Elle m'incitait à mettre des boucles d'oreilles, à bien m'habiller pendant les party de famille, à me maquiller. J'avais horreur de tout ça, ce n'était pas moi et cela me faisais infiniment chier de devoir rentrer dans des standards de beauté. Je disais souvent, les gars eux n'ont pas besoin d'en faire autant, pourquoi je le devrais moi? Je la confrontais souvent pour en faire le moins possible, car c'étai contre moi, mais je finissais la plupart du temps à capituler pour lui faire plaisir. Je recevais alors une avalanche de compliments. On me valorisait à être féminine... Parfois j'essayais fort de **''prendre soin de moi''** pour avoir cette approbation, et cela durait un temps, mais je finissais par tout laissé tombé et à redevenir frustré.e. en trouvant ça puéril. C'était une corvée. J'essayais de me persuadé.e. que c'était la solution pour être heureux.se. J'étais persuadé.e que la beauté allait régler mes problèmes et que sans ça, je n'avais pas de valeur aux yeux des gens, de la société en général. J'étais anxieux.se dès que je sortais de chez moi, et je me frustrais, car ma conscience me criait de lutter contre les regards, de ne pas me conformer, mais en me maudissant, car je m'arrangeais quand même pour être passable**, contre mes principes.
Bon sens, pardon pour ce long texte, j'ignore même si c'est clair, ou si quelqu'un va le lire jusqu'au bout... u__u (je ne crois pas avoir l'écriture la plus dynamique et intéressante)
La troisième, mes doutes en lien avec la transitude... Je me demande toujours si ce n'est pas juste du féminisme après tout. Désiré être l'égal de l'homme, à pouvoir vivre ma vie comme je l'entends, sans qu'on me renvoie le regard de toute part que je dois vivre conformément en femme. C'est-à dire, m'habiller comme tel, me coiffer comme tel, me raser comme tel, agir comme tel...
Si j'avais la chance de naître comme un homme sans que cela ne change la vie que je mène actuellement, je le ferais. Je me suis toujours senti.e. à part des autres filles.
Bref, j'écrirai plus tard les indices
(je dois allé travailler un petit chiffre) . Ce texte ne dit pas grand chose sur pourquoi j'ai des doutes de genre, mais ça va peut-être donner un aperçu global de mon cas une fois mis avec la suite.
J'ai 26 ans et en couple depuis 10 ans avec mon premier chum (petit ami). J'ai un travail qui me satisfait (pas de rêve, mais agréable et qui paie bien), une maison, des projets, des hobits/passion, une famille aimante que je vois souvent et de bons amis que je n'aurais jamais pensé avoir.
Tout ça pour dire, sans prétention, que j'ai une vie que beaucoup pourrait envié. J'essaie d'en être reconnaissant.e. chaque jour, cependant je me dis constamment que je ne l'a mérite pas, que je vis un rêve éveillé.
Les gens ne comprennent pas que j'ai si peu confiance en moi. Une collègue de travail m'a un jour rapporté qu'un autre de mes collègues avait fait la remarque '' On dirait qu'elle traîne un lourd passé''. Ça m'avait un peu confus.e, car ce n'était vraiment pas le cas. J'ai alors commencé à me questionner de pourquoi j'étais comme ça. Pourquoi j'avais envie de disparaître et que je me voyais comme une honte. Bien entendu ce n'est pas la première fois que je me questionne sur mon mal de vivre. J'ai toujours eu de sombre pensé, même enfant.
Je crois que pour vivre pleinement, j'ai besoin de me respecter, m'accepter et enfin, m'aimer.
Pourquoi je n'y arrive pas? Il y a trois choses qui perturbe la réponse j'ai l'impression (ou peut-être 4, si on inclue un besoin médical, antidépresseur ?).
- La première est que j'ai toujours eu du poids en trop, et que je n'ai jamais été dans les standards de beauté. Ma famille a toujours été mince, active avec une alimentation correct. À l'âge de 12 ans, on m'a tenu actif.ve : judo, karaté, entraînement en salle, vélo, etc. Ma mère surveillait mon alimentation, j'ai été voir des nutritionnistes, etc. Tout au long de mon secondaire, mes études allant bien, mon poids était le principal sujet de conversation avec ma mère et le reste de mon entourage. C'était un combat constant, je perdais, on me félicitait, je regagnais, on était déçu et je culpabilisais. Un yoyo perpétuel.
- La deuxième, mon attitude de féministe frustrée. Ma mère, qui était omniprésente dans mon cheminement personnel, désirait que je sois féminine. Elle désirait que je me mette en valeur, elle me disait que je serais heureuse si je prenais soin de mon allure et que même les grosses pouvaient être belles. Elle m'incitait à mettre des boucles d'oreilles, à bien m'habiller pendant les party de famille, à me maquiller. J'avais horreur de tout ça, ce n'était pas moi et cela me faisais infiniment chier de devoir rentrer dans des standards de beauté. Je disais souvent, les gars eux n'ont pas besoin d'en faire autant, pourquoi je le devrais moi? Je la confrontais souvent pour en faire le moins possible, car c'étai contre moi, mais je finissais la plupart du temps à capituler pour lui faire plaisir. Je recevais alors une avalanche de compliments. On me valorisait à être féminine... Parfois j'essayais fort de **''prendre soin de moi''** pour avoir cette approbation, et cela durait un temps, mais je finissais par tout laissé tombé et à redevenir frustré.e. en trouvant ça puéril. C'était une corvée. J'essayais de me persuadé.e. que c'était la solution pour être heureux.se. J'étais persuadé.e que la beauté allait régler mes problèmes et que sans ça, je n'avais pas de valeur aux yeux des gens, de la société en général. J'étais anxieux.se dès que je sortais de chez moi, et je me frustrais, car ma conscience me criait de lutter contre les regards, de ne pas me conformer, mais en me maudissant, car je m'arrangeais quand même pour être passable**, contre mes principes.
Bon sens, pardon pour ce long texte, j'ignore même si c'est clair, ou si quelqu'un va le lire jusqu'au bout... u__u (je ne crois pas avoir l'écriture la plus dynamique et intéressante)
La troisième, mes doutes en lien avec la transitude... Je me demande toujours si ce n'est pas juste du féminisme après tout. Désiré être l'égal de l'homme, à pouvoir vivre ma vie comme je l'entends, sans qu'on me renvoie le regard de toute part que je dois vivre conformément en femme. C'est-à dire, m'habiller comme tel, me coiffer comme tel, me raser comme tel, agir comme tel...
Si j'avais la chance de naître comme un homme sans que cela ne change la vie que je mène actuellement, je le ferais. Je me suis toujours senti.e. à part des autres filles.
Bref, j'écrirai plus tard les indices
