Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
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- Gentil Modo
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Re: Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
Quand tu parles de te rapprocher d'une vie spirituelle, penses-tu à une orientation professionnelle (ex milieu universitaire et d'études) ou à une vie intellectuelle intérieure, un peu isolée du reste du monde (avec ?
Dans les deux cas, ça doit se faire. Le problème serait plutôt de la souffrance qui irait avec et d'une éventuelle insatisfaction vis-à -vis de ta situation. Tu parlais de pensées suicidaires récurrentes, a minima, ça semble nécessaire de se pencher là -dessus.
En fait tu me rappelles un peu un ami. Il s'en sortait au niveau professionnel, mais l'univers ne lui convenait pas du tout sur le plan psychologique, intellectuel et spirituel (un peu ce que tu dis, sentiment de perte de temps, de vanité, d'absurdité, incompatibilité avec les rapports hiérarchiques qui en découlent, difficulté à gérer le stress). A la différence près qu'il est très croyant. Depuis 2 ou 3 ans, il a décidé d'entrer dans les ordres et est beaucoup plus épanoui dans ce monde qui mélange études théologiques et actions sociales selon les moments (en schématisant). Il dit y trouver du sens et donc sa place.
Attention, je ne dis pas que sa décision est une réponse à tes soucis, c'est quand même très particulier comme choix de vie.
Dans les deux cas, ça doit se faire. Le problème serait plutôt de la souffrance qui irait avec et d'une éventuelle insatisfaction vis-à -vis de ta situation. Tu parlais de pensées suicidaires récurrentes, a minima, ça semble nécessaire de se pencher là -dessus.
En fait tu me rappelles un peu un ami. Il s'en sortait au niveau professionnel, mais l'univers ne lui convenait pas du tout sur le plan psychologique, intellectuel et spirituel (un peu ce que tu dis, sentiment de perte de temps, de vanité, d'absurdité, incompatibilité avec les rapports hiérarchiques qui en découlent, difficulté à gérer le stress). A la différence près qu'il est très croyant. Depuis 2 ou 3 ans, il a décidé d'entrer dans les ordres et est beaucoup plus épanoui dans ce monde qui mélange études théologiques et actions sociales selon les moments (en schématisant). Il dit y trouver du sens et donc sa place.
Attention, je ne dis pas que sa décision est une réponse à tes soucis, c'est quand même très particulier comme choix de vie.
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- Pierre moussue
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Re: Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
Je réponds par paragraphe :Dag a écrit : ↑09 oct. 2019 17:06Quand tu parles de te rapprocher d'une vie spirituelle, penses-tu à une orientation professionnelle (ex milieu universitaire et d'études) ou à une vie intellectuelle intérieure, un peu isolée du reste du monde (avec ?
Dans les deux cas, ça doit se faire. Le problème serait plutôt de la souffrance qui irait avec et d'une éventuelle insatisfaction vis-à -vis de ta situation. Tu parlais de pensées suicidaires récurrentes, a minima, ça semble nécessaire de se pencher là -dessus.
En fait tu me rappelles un peu un ami. Il s'en sortait au niveau professionnel, mais l'univers ne lui convenait pas du tout sur le plan psychologique, intellectuel et spirituel (un peu ce que tu dis, sentiment de perte de temps, de vanité, d'absurdité, incompatibilité avec les rapports hiérarchiques qui en découlent, difficulté à gérer le stress). A la différence près qu'il est très croyant. Depuis 2 ou 3 ans, il a décidé d'entrer dans les ordres et est beaucoup plus épanoui dans ce monde qui mélange études théologiques et actions sociales selon les moments (en schématisant). Il dit y trouver du sens et donc sa place.
Attention, je ne dis pas que sa décision est une réponse à tes soucis, c'est quand même très particulier comme choix de vie.
Non, à une vie intellectuelle intérieure qui conduit à être en dehors du monde et marginal. Pour moi, c'est la seule manière de survivre à une société décadente.
Oui, c'est tout à fait ça (je me reconnais totalement dans ce que tu dis sur ton ami).
Par contre, je ne comprends pas pourquoi tu dis "à la différence près qu'il est très croyant", je n'ai jamais dit que je ne l'étais pas.
Entrer dans les ordres, je le souhaitais quand j'étais plus jeune (au Carmel) et la transidentité (qu'il faut dévoiler au moment du baptême) est quand même problématique.Je vis aussi très mal d'être trans, je trouve que c'est humiliant parce que les gens ramènent tout à ça. J'ai clairement une aversion pour ce statut. Je ne souhaite pas en parler avec les gens de qui je suis proche.
Par exemple, parler avec les médecins est pour moi d'une extrême violence tout simplement parce qu'ils me parlent de la transidentité (exemple : endocrinologue) et moi je ne veux pas en parler. Surtout maintenant que j'ai changé d'état civil, je considère que c'est révolu et il est assez pénible de devoir en faire état.
Je devrais peut-être trouver des personnes plus discrètes et qui laissent le patient tranquille sans le ramener sans arrêt à ça.
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- Gentil Modo
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Re: Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
C'est juste un mauvais choix de termes, désolé. Je voulais préciser la particularité de cet ami plutôt que souligner une différence (j'ai rencontré peu de personnes croyantes comme il l'est lui).
En effet, ce n'est pas évident. Il serait aussi probablement difficile de dissimuler complètement cet aspect de ton identité en entrant dans une communauté, quand bien même le sujet n'est plus abordé par la suite. C'est assez dommage car je vois peu d'alternatives pour le mode de vie auquel tu aspires.
Je comprends un peu ce que tu veux dire, mais je ne le vis pas avec le même niveau de violence. Je n'ai pas d'aversion pour le statut en lui-même, mais je considère que c'est quelque chose de très intime. Je déteste en parler à des proches ou à des médecins (j'en parle très peu en dehors de ce forum, sauf quand c'est nécessaire).Apeiron a écrit : ↑09 oct. 2019 19:14Je vis aussi très mal d'être trans, je trouve que c'est humiliant parce que les gens ramènent tout à ça. J'ai clairement une aversion pour ce statut. Je ne souhaite pas en parler avec les gens de qui je suis proche.
Par exemple, parler avec les médecins est pour moi d'une extrême violence tout simplement parce qu'ils me parlent de la transidentité (exemple : endocrinologue) et moi je ne veux pas en parler. Surtout maintenant que j'ai changé d'état civil, je considère que c'est révolu et il est assez pénible de devoir en faire état.
Ou ne pas en parler quand tu peux t'en abstenir, mais j'imagine que tu le fais déjà quand tu le peux.
En fait, si je résume, le fonctionnement de la société ne te convient pas, tu as des centres d'intérêts et des aspirations peu communs. Tu te sens oppressé et ça se ressent sur tous les aspects de ta vie professionnelle et personnelle. La transidentité n'est qu'un aspect de tout ça, mais ça n'est pas directement corrélé. Du coup, tu préfères un genre d’ermitage à une confrontation permanente à ce qui ne te convient pas.
Pas simple, ça mérite une réflexion poussée pour améliorer ton quotidien. Mais c'est ce que tu as l'air de faire déjà , donc je n'apporte pas grand chose à cette question.
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- Pierre moussue
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Re: Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
Oui, j'élude les questions, quand par exemple je vais faire des analyses sanguines dans le cadre du traitement.
J'assimile un peu le statut de trans au statut de clandestin : toujours devoir dissimuler, mentir, inventer...ne pas pouvoir vivre dans les diverses dimensions du monde avec l'esprit tranquille.
Oui, en somme je pense m’accommoder assez d'une vie en dehors des valeurs de la société de travail et de consommation.
J'ai la double chance d'en avoir les moyens financiers et de pouvoir me satisfaire de peu.
C'est assez vertigineux parce que j'aurais fait des efforts pour aller vers la société qui n'auront rien donné, sauf de manière particulière et maintenant j'embrasse cette vie de solitude, sans retour.
Mais oui, j'ai vraiment un rejet de la société contemporaine et sa débilité, surtout concernant les rapports d'autorité dans le travail que je trouve complètement illégitimes et surfaits : quand on peut vivre en dehors et de peu et qu'en plus on est rejeté pourquoi se plier à ça?
Il y a quelque chose en moi qui a toujours résisté à toute intégration dans ce qui ne me convient pas et qui préfère rester dans l'indéterminé. C'est une grande force.
Une grande oeuvre sur la difficulté et l'impossibilité à vivre sans entrave : voilà qui est une belle perspective de vie.
Comme L'homme sans qualité de Musil par exemple.
Bref, plus que d'une pathologie mentale ou handicap, je pense surtout être très originairement et primitivement révolté contre une vie qui ne me convient pas.
J'assimile un peu le statut de trans au statut de clandestin : toujours devoir dissimuler, mentir, inventer...ne pas pouvoir vivre dans les diverses dimensions du monde avec l'esprit tranquille.
Oui, en somme je pense m’accommoder assez d'une vie en dehors des valeurs de la société de travail et de consommation.
J'ai la double chance d'en avoir les moyens financiers et de pouvoir me satisfaire de peu.
C'est assez vertigineux parce que j'aurais fait des efforts pour aller vers la société qui n'auront rien donné, sauf de manière particulière et maintenant j'embrasse cette vie de solitude, sans retour.
Mais oui, j'ai vraiment un rejet de la société contemporaine et sa débilité, surtout concernant les rapports d'autorité dans le travail que je trouve complètement illégitimes et surfaits : quand on peut vivre en dehors et de peu et qu'en plus on est rejeté pourquoi se plier à ça?
Il y a quelque chose en moi qui a toujours résisté à toute intégration dans ce qui ne me convient pas et qui préfère rester dans l'indéterminé. C'est une grande force.
Une grande oeuvre sur la difficulté et l'impossibilité à vivre sans entrave : voilà qui est une belle perspective de vie.
Comme L'homme sans qualité de Musil par exemple.
Bref, plus que d'une pathologie mentale ou handicap, je pense surtout être très originairement et primitivement révolté contre une vie qui ne me convient pas.
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Re: Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
As tu songé à t'exiler pour vivre au sein de sociétés qui n'ont pas du tout les mêmes valeurs ni le même mode de vie qu'en France (du moins métropolitaine)?
Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront.
René Char.
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Re: Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
Oui et si je n'étais pas trans, je le ferai sans hésiter, au moins pour un temps, mais le statut est toujours complexe à assumer ailleurs.
Sans aller dans tant de radicalité, je trouve des espaces de respiration que j'aimerais étendre, mais je n'aime pas trop les espaces communautaires car la véritable communauté est toujours celle qui résiste à toute communauté pour moi, disciple de Maurice Blanchot sur ce point.
La fameuse communauté inavouable constitué de singularités éparses et donc invisible.
Je pense profiter de ma nouvelle situation pour partir très souvent loin de chez moi (d'ailleurs c'est le cas en ce moment, je suis loin de chez moi depuis lundi soir, j'en avais un besoin vital).
Je suis de plus en plus attiré par le voyage, cet été, je suis parti beaucoup.
Mon angoisse c'est que je suis encore relativement jeune (à un âge médian, plus ni un jeune, ni un adulte proche de la retraite mais à un âge où habituellement les gens commencent à atteindre le paroxysme de leur carrière avec toutes les perspectives qui s'ouvrent).
Moi je n'ai plus aucune perspective et au lieu de m'intégrer, je me marginalise (malgré mes efforts d'intégration). Alors même si je me contente de peu, c'est quand même assez angoissant pour l'avenir de se marginaliser de plus en plus et de se dire qu'on va se retrouver ad vitam "banni" de la société.
Finalement, ce n'est pas le chômage qui me fait peur mais le fait de ne plus jamais pouvoir me réintégrer dans rien après avoir vécu dans ce temps libre (car comment revenir vers l'oppression du travail quand on a vécu aussi libre et d'une manière qui nous correspond?)
Sans aller dans tant de radicalité, je trouve des espaces de respiration que j'aimerais étendre, mais je n'aime pas trop les espaces communautaires car la véritable communauté est toujours celle qui résiste à toute communauté pour moi, disciple de Maurice Blanchot sur ce point.
La fameuse communauté inavouable constitué de singularités éparses et donc invisible.
Je pense profiter de ma nouvelle situation pour partir très souvent loin de chez moi (d'ailleurs c'est le cas en ce moment, je suis loin de chez moi depuis lundi soir, j'en avais un besoin vital).
Je suis de plus en plus attiré par le voyage, cet été, je suis parti beaucoup.
Mon angoisse c'est que je suis encore relativement jeune (à un âge médian, plus ni un jeune, ni un adulte proche de la retraite mais à un âge où habituellement les gens commencent à atteindre le paroxysme de leur carrière avec toutes les perspectives qui s'ouvrent).
Moi je n'ai plus aucune perspective et au lieu de m'intégrer, je me marginalise (malgré mes efforts d'intégration). Alors même si je me contente de peu, c'est quand même assez angoissant pour l'avenir de se marginaliser de plus en plus et de se dire qu'on va se retrouver ad vitam "banni" de la société.
Finalement, ce n'est pas le chômage qui me fait peur mais le fait de ne plus jamais pouvoir me réintégrer dans rien après avoir vécu dans ce temps libre (car comment revenir vers l'oppression du travail quand on a vécu aussi libre et d'une manière qui nous correspond?)
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Re: Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
Sur le plan professionnel, as-tu envisagé d'avoir une activité indépendante des structures d'entreprise traditionnelles ? Je pense aux personnes indépendantes ou en freelance. Dans le milieu de de l'éducation, je pense aux petits cours que donnent parfois les étudiants ou professeurs à domicile, aux colles en classe préparatoire.
Et sinon, tu me donnes envie de lire Blanchot, je ne connaissais pas.
Et sinon, tu me donnes envie de lire Blanchot, je ne connaissais pas.
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Re: Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
Pas du tout la mentalité pour lancer une activité indépendante...trop dépressif et discret pour ça.Dag a écrit : ↑10 oct. 2019 20:33Sur le plan professionnel, as-tu envisagé d'avoir une activité indépendante des structures d'entreprise traditionnelles ? Je pense aux personnes indépendantes ou en freelance. Dans le milieu de de l'éducation, je pense aux petits cours que donnent parfois les étudiants ou professeurs à domicile, aux colles en classe préparatoire.
Et sinon, tu me donnes envie de lire Blanchot, je ne connaissais pas.
Alors, les activités enseignantes que tu évoques, je les ai faites pendant de longues années et suite à un blacklistage dans l'éducation nationale, je vais retourner à la case zéro (c'est-à -dire à la case de la vingtaine) en travaillant à nouveau pour de petits organismes scolaires pour compléter mon chômage sans d'autres perspectives.
J'ai pourtant été reçu dans les premiers à un concours considéré comme les plus difficiles mais je n'ai pas su du tout tenir mes classes durant l'année de probation et toutes l'institution s'est acharné contre moi jusqu'à me faire péter des câbles qui ont conduit à un licenciement à la fin de l'année de probation (sans qu'il y ait eu un geste grave pourtant).
Je ne veux de toute façon pas retourner devant des classes entières. J'avais trouvé le boulot idéal avec un salaire correct mais mon mauvais dossier éducation nationale m'a rattrapé (c'était malheureusement avec un établissement sous contrat avec l'éducation nationale).
Globalement, je trouve la vie contemporaine très déprimante, tout est basé sur le fric et le sexe, le système est complètement pervers et corrompu. On donne trop de pouvoir à des gens qui ne le méritent pas et qui peuvent bousiller notre vie avec un simple rapport. Le système est profondément corrompu et injuste.
Je me dis souvent que dans un tel monde, le suicide est la seule réponse raisonnable. Tout est beaucoup trop déprimant.
Là je ne vois aucun avenir, l'horizon est complètement vide.
Encore une fois, le problème n'est pas vraiment financier (même si je mérite de pouvoir gagner ma vie correctement avec mon niveau) surtout dans la mesure où je me contente de peu et que maintenant, les aides de l'Etat se mettent en place, mais plutôt de désinsertion sociale sans autre perspective en remplacement.
C'est très gentil de vouloir m'aider mais le problème c'est que c'est trop tard : tu me donnes des conseils comme à un jeune de vingt ans, j'en ai dix de plus et plus beaucoup de perspectives...à part l'errance.
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Re: Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
Même type de structure où tu travaillais depuis la rentrée mais en hors contrat, le rectorat ne pourra rien faire. Après pas simple à trouver...
Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront.
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Re: Cumuler la transidentité avec d'autres troubles
Mais du coup si je peux me permettre le topic ne concerne plus vraiment des "troubles" psy. Juste un constat assez lucide sur l'impossibilité de vivre dans cette société qui ne te convient pas, ce qui est relativement...sain, finalement...
Le fait que cela paraisse générer de la déprime / dépression est complétement normal...
En revanche, le caractère définitif de tes jugements est peut-être ce qui te pèse le plus en réalité. D'autant que même avec beaucoup de clairvoyance sur toi-même et le monde etc, tu ne peux pas réellement prédire l'avenir..quel qu'il soit!
Pour l'instant tu profites de ta situation, qui te permets à la fois d'être au chômage ET de voyager apparemment comme bon te semble, c'est une chance (libéré du travail!)... tu verras bien dans quelques mois - années ce qu'il en sera..
Le fait que cela paraisse générer de la déprime / dépression est complétement normal...
En revanche, le caractère définitif de tes jugements est peut-être ce qui te pèse le plus en réalité. D'autant que même avec beaucoup de clairvoyance sur toi-même et le monde etc, tu ne peux pas réellement prédire l'avenir..quel qu'il soit!
Pour l'instant tu profites de ta situation, qui te permets à la fois d'être au chômage ET de voyager apparemment comme bon te semble, c'est une chance (libéré du travail!)... tu verras bien dans quelques mois - années ce qu'il en sera..